J'arrive à 65 ans et j'ai parcouru mille aventures de toutes sortes.
Au niveau personnel, j'ai quatre enfants, maintenant entre 30 et 41 ans, et un huitième petit-enfant se construit dans le ventre de ma bru. C'est l'aspect qui me décrit le mieux, mère et grand-mère. Depuis huit ans, compagne, épouse et amoureuse d'un homme qui me ressemble, écrivain et musicien.
Cependant, les mots coulent à travers l'encre de mes doigts vers des textes depuis plus de 45 ans. J'ai toujours écrit, me semble-t-il, rédigé, transcrit, révisé, corrigé, évalué dans tous les postes professionnels que j'ai occupés: secrétaire, réceptionniste, auxiliaire d'enseignement à l'Université Laval (baccalauréat et maîtrise en sciences de l'orientation - petite sœur de la psychologie, plus près de la psychopédagogie et de la mesure et évaluation, dans mon cas), auxiliaire de recherche, conseillère en évaluation de compétences, réviseure-correctrice, transcriptrice d'entrevues de recherche et de capsules de cours. Toujours, j'écris, peu importe quoi. Ça me définit aussi. Les mots et moi formons un duo intime, il suffit que j'accepte que le temps disparaisse et la source ne tarit plus.
J'ai déjà publié, mais très peu. Un essai de maîtrise (La compétence pédagogique circonscrite dans un contexte collégial en mutation, octobre 2002), participation à une conférence sur les événements de l'École Polytechnique de l'Université de Montréal (Les événements de Polytechnique, analyses et propositions d'action, Cahier 4, Le GREMF édite, janvier 1991, pp. 21-24) et article dans la revue Rêve de femmes (no 30, printemps 2013: Toujours vivante, p. 42).
Publier ou non, là n'est pas mon propos, c'est plus écrire ou pas lorsque la vie occupe notre temps autrement.